AAARG
Oui, il est arrivé, le mensuel. Nouveau n° 1. Rien perdu, si ce n’est du carton (j’ai pas écrit cartoon) et du poids. Vous qui désespérez de laisser un peu de graisse, suivez l’exemple de AAARG ! – le magazine qui maigrit lorsqu’il est mieux nourri.
A l’autopsie toujours de la B.D. et des textes, pour les styles, un vrai mesclun. Et puis, ce que je préfère, le dessin sur une page qui dit tout d’un seul coup d’œil, tu te fatigues pas et tu te marres en jaune, et noir comme l’humour. Ici l’histoire du pendu qui s’il ne s’était pas pendu se sentirait enfin utile, que pour la raconter il me faudrait une page (d’écriture) et que par efficacité économique l’aquarelle d’un délicat esprit paysagiste romantique de Munoz est préférable.
Vient aussi de paraître sous la griffe de AAARG ! un album, cuilà bien cartonné, sous l’intitulé Creep, texte traduit du norvégien, (auteur : Kristian Hammerstad) mais pas le titre : je dirais rampant ou frisson, quelque chose qui aurait à voir avec le brouillard. L’éditeur nous dit que ”Creep rassemble trois histoires courtes racontées par de jeunes adultes autour d’un verre”. Je vous raconte pas, je n’en suis qu’aux deux tiers, page… Je peux pas vous dire, ces flemmards d’aaarg ! (méritent pas les majuscules) ont omis de numéroter, (ont peut-être aussi un peu mélangé ?) et moi je vais pas compter (quant on aime…). Donc je ne vous dirai pas la fin de cette histoire de bêbête qui monte qui monte… D’ailleurs, j’ai l’impression de pas tout bien comprendre, sans doute mauvais rapport à la norvégienne (la langue ?).
Allez, suite au prochain numéro, il faut que j’aille faire quelques courses. (Me rappeler d’acheter un très puissant insecticide).
Marcel Alocco