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Expositions

Supports en conversation / Max Charvolen & Jean-Marc Pouletaut

Cette nouvelle exposition de la Galerie d’art contemporain vous propose de poursuivre la découverte de talents autour du support et de la matière.

Max Charvolen et Jean-Marc Pouletaut nous apprennent, par des approches artistiques radicalement différentes, que voir n’est pas un acte immédiat. Que la vision est une construction mentale. Que la toile est plurielle. Que l’espace, la couleur se déploient.

La démarche picturale de Max Charvolen est singulière. Il s’interroge sur le support, la représentation, la trace, l’arrachement et la reconstruction en investissant des lieux, en intervenant directement sur le bâti, pour y relever des éléments architecturaux et renverser le principe classique de la perspective. L’enjeu est de ramener la troisième dimension à la deuxième.

Les œuvres de Max Chavolen résultent d’un processus singulier : les surfaces investies sont recouvertes de fragments de toile enduits de colle colorée pour former une peau. Après séchage la toile est retirée. Elle constitue la mise à plat de la réalité tridimensionnelle du lieu. L’œuvre nait de ce rapport à l’architecture, souvent des escaliers, des portes … des lieux de passage.

Jean-Marc Pouletaut souhaite présenter dans la ville où il habite, Menton, une des approches qu’il développe depuis qu’il a perdu la vue. Une approche en série qui est liée à la traversée de la trame d’une toile par la matière « couleur ».

La toile choisie, une toile de moustiquaire. Le résultat, une superposition de couleur et de lumière ; un jeu perpétuel d’ombres et d’éclats ; des effets à l’aspect plus ou moins ondé qui procurent des perturbations optiques altérant la vision, avec des écrasements de plans, des inversions d’espaces où ce qui est devant passe derrière et vice-versa. Il est question de densité, de masse, d’opacité et de transparence.

Max Charvolen Echelle et contre-formes, 1971

Max Charvolen
« Etudiant à l’école des arts décoratifs de Nice, puis à celle des Beaux-Arts et d’architecture de Marseille, Max Charvolen se donne une double formation en peinture et architecture et fera son stage d’architecture à Rio, dans l’agence d’Oscar Niemeyer. Cette double exigence de sa formation se retrouve dans toute sa démarche ultérieure. C’est dans ce contexte qu’il prend part, à la fin des années soixante, à l’une des dernières aventures historiquement repérées comme d’avant-garde dans notre pays: le retour analytique et critique de toute une génération d’artistes aux moyens et objets de la peinture après les détours par l’objet de consommation (Nouveau Réalisme) ou l’attitude (Fluxus). Il participe ainsi au mouvement qui devait donner des groupes comme INterVENTION, ABC, Supports/Surfaces ou Textruction. Lui-même fonde, avec Chacallis, Isnard, Maccaferri et Miguel, le Groupe 70. Sa période purement expérimentale s’achève à la fin des années soixante-dix, quand il commence à poser les problèmes de support, de trace, de représentation, de déchirure, d’éparpillement et reconstruction, d’arrachement…en cessant de limiter sa réflexion et son travail aux seuls objets de la peinture et en « allant au sujet » d’une façon singulière. »
Extrait de Les portulans de l’immédiat, Max Charvolen, 1979/1996, Travaux sur bâtis, Éditions Al Dante et galerie Vivas, 1997

Max Charvolen a fait le choix pour cette exposition en duo d’œuvres jouant sur les vides et les pleins, intégrant l’espace physique : Echelles et contre-formes issues d’une série réalisée entre 1971 et 1973 à l’époque du Groupe 70 et deux importantes œuvres par leur emprise spatiale réalisées à partir de recouvrements de bâtis dont les contours soulignent les vides. L’une a été réalisée en 2007 sur la tour du château de Carros ; l’autre a pris forme à Vallauris sur l’espace d’une salle de bain en 2020/2021

Jean-Marc POULETAUT
Né à Paris en 1958, Jean-Marc Pouletaut travaille à Nice. Il étudie à la Villa Arson à Nice, de 1986 à 1989. Il se forme dans l’atelier de Jean-Michel Gagnard et de Stéphane Delianis (Ecole Pilote Internationale d’Art et de Recherche) puis dans celui de Max Charvolen. Au début des années 1990, passionné d’écriture, il est journaliste et critique d’art dans « La Côte des Arts ». Sa vue se dégradant à la fin des années 90, il opte pour un nouveau moyen d’expression qui avait ravi son enfance, la peinture. Fortement influencé par le mouvement Supports/Surfaces qui accorde une importance égale aux matériaux, aux gestes créatifs et à l’œuvre finale, chaque toile est une aventure physique et émotionnelle pour l’artiste.

J-M. Pouletaut, Composition, acrylique sur toile de moustiquaire


Sous la densité des pigments et des contrastes, guidé par des principes de cadrages et de superpositions, il joue des codes pour mieux en montrer l’arbitraire. En 1988, initié à la recherche en art contemporain, il crée la « Toile Hypertrophiée ».
La « toile hypertophiée » est un rapport entre le transparent et l’opaque, entre le vide et le plein, entre la chose vide et la chose pleine. C’est une étude sur la couleur, un travail sur la trace laissée par la couleur.
L’espace représenté est volontairement abstrait. Les toiles se suivent et ne se ressemblent pas. Elles
fonctionnent par série de 10 dont 2 sont présentées en dytique. Elles ont en commun un format, 70 x 70 cm, un support, la moustiquaire.
« La toile de moustiquaire permet de répandre la peinture de manière aléatoire sous la forme de traces dans les infinis petits carrés du support (…). Chaque couleur correspond à une couche monochrome de peinture ».
« Ce n’est pas seulement l’objet-peinture qui est repensé mais toute son activité. Devenu malvoyant en octobre 1998, Jean-Marc Pouletaut fait désormais appel à sa mémoire visuelle et se fait aider par une tierce personne pour obtenir les lignes et les angles. Il préserve son expérience de l’espace, sa traversée des volumes, une logique intérieure et harmonieuse entre intention et intuition, une authentique mécanique où l’affect impose l’émotion du regard » Canoline Critiks

Exposition du 25 juin au 17 septembre 2022
Galerie d’art contemporain
Palais de l’Europe
8 avenue Boyer
06500 Menton
Tél. : + 33 (0) 4 92 41 76 73
www.menton.fr
La Galerie est ouverte du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h.