Alain Amiel dans les étoiles
D’abord éditeur, Alain Amiel s’est confronté à toutes les disciplines au fil des auteurs qu’il a publiés, ce qui l’a intéressé à l’art sous diverses formes. Captivé par Van Gogh, il publie sur sa vie et son œuvre des articles et des livres [ « De Vincent à Van Gogh » « Vincent revisité » « Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise – 70 derniers jours »] et sur d’autres sujet comme « Modigliani à Nice et Cagnes-sur Mer » et avecJacques Matarasso « Mémoires – rencontres inopinées ».]

Il réalise aussi des courts-métrages thématiques (Sur Van Gogh, Modigliani, Bacon, Vinci, Duchamp, Freud, Lacan, etc…) Ses explorations historico-critiques sont accompagnées d’illustrations significatives en noir et blanc, qui s’inscrivent dans des espaces étoilés, que Jean Mas qualifie d’ « écriture qui se joue de la lettre ». Des figurations qui demandent la complicité du regardeur, car Il faut partager ses intérêts culturels pour décrypter ses propositions dans son écriture d’images critiques un peu « rorschachtiennes », propre à diverses interprétations sur Duchamp, Rothko, Van Gogh, Giacometti, Yves Klein ou la Synagogue…
La librairie-Galerie Laure Matarasso (46 boulevard Risso, NICE 06300) a récemment montré un ensemble de ces desseins-dessins qui rétrospectivent son parcours. À cette occasion Jean Mas a écrit sur cet « usage marginal de la langue ».
M.A

« Les toiles de Vincent Van Gogh »
Nous sommes en présence d’une écriture qui se joue de la lettre (des lettres), lettres qui donnent à voir par leurs absences. Ces lettres composent un texte à dessein, de nous prendre par le noir et le blanc comme lecteur. Omniprésentes par leurs absences, elles nous informent du sujet de l’œuvre.

C’est de l’évanescence d’une écriture de la lettre qui par sa disparition, trace la composition entre le voir, le lire et l’entendu d’un entendement qui révèle le sujet de l’œuvre par un usage marginal de la langue, fondement d’une nouvelle expression artistique !
Jean MAS